La durabilité est dans l’ADN de notre entreprise

 

Chacun, partout dans le monde, est confronté au changement climatique – et il n’y a pas de temps à perdre pour lutter contre ses effets. C’est pour cela que John Thijssen, Président du Conseil d’Administration de Barenbrug, a placé la durabilité en tête des priorités de Barenbrug. Son objectif : faire en sorte que Barenbrug soit une partie de la solution à cette question urgente.

 

Il y a quelques années, John et son équipe ont commencé à avoir une vision critique des manières de travailler de notre entreprise et de leur impact environnemental. Dans cet entretien, John explique ce qu’a fait Barenbrug ces dernières années pour exercer ses activités plus durablement, ainsi que ses plans pour un avenir vert au sein de l’entreprise.

 

Barenbrug s’est investi pour la durabilité pendant de nombreuses années. Pouvez-vous nous parler des efforts fournis jusqu’à présent ?

 

En tant que semencier, Barenbrug a toujours été investi pour la durabilité. Nous produisons des semences qui font pousser des plantes, ce qui est en soi durable. Plus précisément, nos semences sont cultivées en plein air, où elles peuvent capter du CO2 pour se développer. Il y a environ dix ans, nous avons cependant réalisé que nous devions aller plus loin. Nous avons commencé à examiner nos activités de façon globale et voir ce que nous pouvions faire différemment et plus durablement.

 

 

 

Comment traduisez-vous vos ambitions de durabilité dans votre processus de production ?

 

Notre emprunte carbone mondiale inclut nos usines, nos bureaux et nos salariés conduisant des voitures. Avec tout cela en tête, nous nous sommes demandé : en quoi pouvons-nous rendre notre activité plus durable ? Nous avons commencé par le plus évident : notre consommation d’électricité. Par exemple : nous remplaçons les chariots élévateurs à gaz avec des versions électriques. Nous installons aussi des panneaux solaires sur nos usines, et nous remplaçons les ampoules par des éclairages LED.

 

Ces changements sont assez simples, et nous allons poursuivre sur cette voie. La prochaine étape est un peu plus compliquée. Si on prend nos emballages, par exemple. Nous achetons des lots de sacs dans lesquels nos semences sont exportées partout dans le monde. Pouvons-nous acheter ces sacs ou les faire fabriquer de façon plus durable ? Pour cela nous avons besoin de bons partenaires, ce dont nous sommes à la recherche actuellement.

 

 

En quoi vos produits et solutions permettent un monde plus durable ?

 

C’est ce qui me plait le plus dans notre activité. Nous développons des produits ici sur nos stations de recherche, mais aussi ailleurs dans le monde. Les solutions que nous développons permettent à nos clients de travailler plus durablement. Pour donner un exemple, pendant des années, nous avons sélectionné des variétés qui ont une forte résistance aux maladies. Ce sont des variétés qui, par nature, nécessitent moins de pesticides ou de désherbants pour être en bonne santé. En d’autres termes, si les consommateurs finaux utilisent ces semences, ils auront besoin de moins de désherbants et de pesticides. Ensuite, au niveau agricole, nous sélectionnons des variétés qui nécessitent moins d’engrais en restant tout aussi productives. Par-dessus tout, nous sommes en train de rechercher des variétés qui permettent d’améliorer la biodiversité, permettant aux plantes de pousser avec le gazon. Tout ceci permet d’aider nos clients à être plus durable.

 

 

« Tout ceci permet d’aider nos clients à être plus durable. »

John Thijssen, Président du Conseil d’Administration

 

 

Barenbrug a pour objectif d’avoir un bilan climatique positif d’ici 2035. Pouvez-vous nous en dire plus sur l’approche que vous avez adopté pour y arriver ?

 

 

Effectivement, c’est notre ambition, et nous nous attendons à ce que d’autres entreprises nous rejoignent en ayant le même objectif. C’est un gros travail, qui va prendre plus d’une décennie. Nous avons divisé ce défi en plusieurs petites étapes puis placé ces étapes sur un échéancier. Ainsi, avec notre plan et notre calendrier, nous allons œuvrer pour 2035. Pour donner un exemple, d’ici 2025 nous allons fonctionner avec 100 % d’électricité renouvelable, dont au moins 30 % sera auto-générée par le groupe Barenbrug. Une autre étape sur notre échéancier va être d’introduire plus de biodiversité dans notre programme de recherche.

 

 

Barenbrug ne peut être seul à œuvrer pour un monde meilleur. Comment travaillez-vous avec vos partenaires pour rendre le monde plus durable ?

 

 

Absolument, nous ne pouvons le faire seul. Nous avons certaines attentes concernant nos fournisseurs et les personnes avec qui nous travaillons. Prenons l’industrie de l’emballage, par exemple : nous avons demandé à nos partenaires de trouver des solutions d’emballage et de transports de semences plus pérennes. Nous travaillons avec eux, mais nous attendons aussi d’eux qu’ils nous proposent de meilleures solutions.

 

C’est pareil pour l’industrie du fret. Transporter les semences sur nos sites, puis de nos sites à nos clients génère d’importantes émissions de carbone, ce qui est un énorme défi – nous attendons des entreprises du transport de trouver des manières plus durables, en utilisant des véhicules à faible émission. Enfin, nous aidons nos agriculteurs à trouver des manières de faire pousser nos graminées en étant plus respectueux de l’environnement, mais nous ne pouvons pas faire cela tout seuls : c’est un effort collaboratif à fournir avec l’industrie de la semence. En tant que membre d’organismes de semenciers, nous travaillons avec d’autres parties pour placer le développement durable en tête des préoccupations de l’industrie.

 

 

Pour finir, pouvez-vous nous parler des dernières innovations passionnantes que vous avez en cours de préparation ?

 

C’est difficile de choisir un sujet précis ! Je suis fier de travailler pour une entreprise qui a le développement durable dans son ADN, en tant que semencier. Mais ce dont je me réjouis le plus, c’est le travail que nous faisons dans nos stations de recherches, là où, depuis des années, nous avons simulé les défis qui nous attendent, comme la sécheresse, les maladies ou les faibles apports. En ayant étudié toutes ces particularités dans nos stations de recherches, nous sommes déjà capables de sélectionner des variétés qui peuvent supporter de telles menaces. Dans les années à venir, nous proposerons ces variétés sur le marché pour aider nos clients à faire face à leurs défis avec succès. Pour moi, c’est très stimulant.